Le vent s’engouffre dans nos poumons Sa voix mélodieuse nous berçe depuis l’enfance Déjà penché sur nos berceaux Il nous susurrait d’admirables chansons
Le plafond demeurait un insondable monde Ou nos yeux cherchaient du réconfort Tout alors nous semblait doux et rond Le vent nous racontait des contes !
Comme la mémoire est étrange Les souvenirs douloureux exsangues Nos rêves les plus magnifiques Comme un échappatoire ultime
L’esprit alors se meut Traversant les ténèbres Caressant les Cieux Emporté par l’ivresse !
Le vent nous chante nos litanies Il nous comprends à demi-mot Même dans nos fantasmagories Il nous conduit devant la porte
L’ultime adieux nous tend les bras Le vent nous guide dans notre trépas !