Connais-tu quelqu'un sur le bout du coeur Tu le vois soudain ton royaume s'étend Illumine ta vie : chagrin puis Bonheur ! Pose-lui des questions ! C'est lui qui t'attend Le tambour palpite, cadence ton ardeur Accolade câline, tes bras tu lui tends ! Tu crois aux Toujours ! Aux mots sans saveurs ! Trop tard ! Trop tard ! Arrivé à son terme Il fuit, se dérobe, laisse place à la peur Ce bruit, ce son, cette porte que l'on referme Et si l'aube choit... ô sombres douleurs ! Nul doute tu ne crois au vol nonchalant Plus rien ne demeure puis l'âtre se meurt Ainsi tu oublies. Les pages s'entassant... Et tu as ouï dire union de valeur ! Alors tu t'enterres puis renaîs doucement Hélas ! Tu rechutes ! Déchiffrant tes pleurs Il revient vers toi... aussi tu t'enfermes Une pensée d'antan, un songe ravageur Ce bruit, ce son, cette porte que l'on referme Aujourd'hui tu penses : Quelle perte de fraîcheur Courir après tout comme un cerf-volant Conserve son visage, balaie ses laideurs Car un jour tu sais, le chagrin passant Tu rayonneras brisant cette froideur Le masque d'ivoire blessé et troublant Faire montre de patience, attendant ton heure Clef des souvenirs, greniers que tu fermes Le Printemps arrive avec sa douceur ! Ce bruit, ce son, cette porte que l'on referme Prince Amour voici ma tendre terreur Désert d'oasis, aucun habitant ! Sous une voûte soyeuse rompant tout les termes Mon âme amoureuse découvre la chaleur Ce bruit, ce son, cette porte que l'on referme