Finir seule ne me fait point peur Car je crois toujours en l’Amour Devenir folle… pleurs intérieurs Longs monologues, mots de velours Car je maudis tous les menteurs Je perds mon temps ? Ame vagabonde M’habite sans cesse : l’Espoir rageur Mélancolie ! l’amer abonde Si je m’isole… loin des rancœurs Car le silence mène au retour Puis vient le deuil… l’enfant se meurt En toi résonne un troubadour Poètes esclaves, fâcheux rimeurs Des serments vains brisant l’immonde La charité perd sa valeur Mélancolie ! L’amer abonde Puis je m’enterre ; Cachant mes pleurs Mon âme s’épuise puis elle s’entoure Car les fêlures révèlent l’ardeur De nos combats, du désamour Tendre vers l’osmose en guettant l’onde Puis usité le mot Bonheur Mélancolie ! L’amer abonde Prince ! Ois Tendresse ! Des vœux d’amours ! Ecrin ou crypte : repose le Monde Coup de baguette : lever du jour Mélancolie ! l’amer abonde