Plus un mot ... le silence, plus un bruit ... une absence Et les larmes sont taries comme le lac sans la pluie Tout les pas s'évaporent dans la brume qui s'ennuie Car la ville elle s'endort, le sillon s'ensemence
Si le coeur me tiraille, si les yeux me brûlent tant Comme un ciel sans rivages sortant de sa torpeur Par une porte entr'ouverte s'évadera ma peur Comme une nuit sans étoiles le soleil ignorant
J'oublierais tout de suite ? Ou aurais-je souvenance Du moindre de ses sourires vers lesquels je m'élance ? Pour tous mes souvenirs : réserver un tiroir
Car la vie est un cycle, la roue tourne pour chacun Aujourd'hui semble triste... destin aléatoire Sur le seuil à l'instant résonne un lendemain !