Je suis assise au bord de l'eau Et je songe à Bergen La porte d'entrée des fjords Qui s'ouvre sur la mer L'envie alors me ronge De rejoindre cette terre Le bruit des marteaux piqueurs Se mêle à celui de la rivière Je me repose sous la chaleur Plus lourde que la pierre Je voie se dessiner sur la surface L'ombre des voitures qui passent