Quand le vent se soulève : sentir la neige dedans Car les portes de l’hiver s’ouvriront aux aurores Voyez cette voûte d’ébène des rais étincelants Hissez la voile lunaire. Rejoingnez donc le Nord !
A vos pieds se mourant le soleil qui s’exsangue Condamné car errant vagabond et bohème Aventurier encore parlant toutes les langues ! Trouver un autre Eden aux jardins d’Angoulême
Se reposer meurtri d’avoir tant voyagé Puis conter ses prouesses pour voir briller au creux De ses prunelles curieuses la lueur estompée Se savoir si vivant dans l’écrin de leurs yeux
Pourquoi communiquer si ce n’est le plaisir ? Moments préviligiés que le silence nourrit Pouvoir mener sa barque au port du souvenir Point d’adieu nous revoir sous le pli de la nuit