Les songes tout comme les rêves peuplent nos nuits infirmes L'ennui devient pervers, alourdit nos recours Et il hurle, et il pleure, le vent dans nos vitrines Et le volet qui claque d'un bruit bien sec et sourd
Les nuages s'évaporent, le ciel revient blanchi Et on prend notre essor dans le vacarme des villes Légers et cotonneux paraissant inutiles Mais vous nous faîtes un voeu le soir aprés minuit !
Le silence de nos coeurs, consommés de détresse L'écho ou bien le bruit, tout devient différent A l'approche de la nuit quand la lune est coquine
Le velouté d'une peau qui se ferait caresse Plus besoin d'un seul mot, langage inexistant Un baiser pour sceller cette insomnie divine