J'en ferai de grands voiles légers et vaporeux Si mon encre se tarit, j'ouvrirai une ombrelle Dans un champ de jonquilles, dans le bleuté des Cieux J'écrirai des nuages, des kyrielles de rondels
Si mon encre se tarit, j'ouvrirai une ombrelle Y a t'il des émotions que la Lune rousse trahissent J'écrirai des nuages, des kyrielles de rondels Seule l'imagination à diriger Ulysse
Y a t'il des émotions que la Lune rousse trahissent Soufflant des vers légers, l'atmosphère se délie Seule l'imagination à diriger Ulysse Libérant par là même : l'oraison et la lie.
Soufflant des vers légers, l'atmophère se délie Une âme chevaleresque traversant le marais Libérant par là même : l'oraison et la lie. Se noie dans la détresse, l'infortune du "je sais"
Une âme chevaleresque traversant le marais Le Ciel offre passerelle te guidant vers l'adieu Se noie dans la détresse, l'infortune du "je sais" Renier un bout de Soi pour parler à ton Dieu
J'en ferai de grands voiles légers et vaporeux Et si l'onde me visite, je dirai au revoir Dans un champ de jonquilles, dans le bleuté des Cieux Je déploierai mes ailes, légères comme un mouchoir
Et si l'onde me visite, je dirai au revoir A tout ceux et à celles tant aimés autrefois Je déploierai mes ailes, légères comme un mouchoir Tissant la voûte céleste de velours et de soie !