As-tu une Valentine ? Je n'ai point de Valentin Te sens-tu solitaire, debout, dans cette allée ? Rejoins donc le cimetière, je te tiendrai la main Réjouis-toi car l' Amour est un vrai mausolée
Et si la pluie conditionne notre sensibilité Elle tombe puis elle ricoche sur le toit, le parvis Elle se fait volubile sur le front des volets Doucereuse, délicieuse, une charmante mélodie
Si son souffle est violent, s'il fouette, il secoue ! Après la turbulence, le Soleil nous salue Profitons du Bonjour ainsi que du redoux Pour courir, gambader, avant la nuit venue !
Et elle bat comme un coeur, entends-tu ses sanglots ? Déchirant brutalement le ciel de part en part Elle palpite puis elle pleure rythmant le vibrato A nouveau le silence annonçant la fanfare !