L'amour devient nectar au gré de nos hasards Quand il cogne à ta porte, sache l'accueillir encor' Comme pour la première fois, seconde jeunesse alors Ne doute plus de sa force ; Ne sois donc point avare
Si tu te montres amer en tournant les talons Refusant d'accepter : "Ne bois point à sa coupe" Faisant fi de la Joie, tu choies parmi la troupe En ton âme pleine de rage... règne chaos, déraison !
Je vois un être qui saigne, qui doute et qui trépigne ! En soufflant sur la braise : un coeur fou qui rechigne A admettre ses points faibles, car cela fait grandir !
Se ressourcer enfin, retrouver ses racines Se questionner encor' : avouer ou lui dire ? Et faire montre de sagesse, en ôtant les épines...