Dans le creux d'un rein repose un bonjour Chemine vers l'épaule, comme tremplin une main Chavirante d'Ivresse, frémissant détour Mes prunelles défuntes annonçent le déclin Toutes auréolées de l'éclat du jour Dans un doux linceul, lit à baldaquin Je m'endors enfin ! Repose à mon tour... Croyant tes fadaises : tes mots de velours Essuyer une larme d'un coeur mannequin Tu jubiles ainsi songeant que l'humour Est ton sanctuaire ! Demeurant humain Ferais-tu un geste dénué d'amour ? Dans un doux linceul, lit à baldaquin Adieu inamour ! Repose à ton tour !