Un jour sans lune, une nuit sans âme Un long dimanche sans fiançailles Et tu souris et tu te pâmes Quoi qu'il arrive où que tu ailles Ton sanctuaire un feu sans flamme Et tu navigues, tu déambules Ton élégance telle une muraille Et tu respires seul dans ta bulle
Un crépuscule, prenant une rame Car un départ : un deuil sans faille Mais le passé joue de ses gammes Pour te séduire, pantin de paille Faut résister, un fond de lame Secoue la jonque qui véhicule L'amour-eden-d'un éventail Et tu respires seul dans ta bulle
Vénus câline désir d'une femme Puis Jupiter ouvre ses entrailles Il t'engloutit, ulcère infâme Vampires, harpies aiment ta gouaille ! Il faut ta cour puis tu t'enflammes Vicissitudes des ventricules Qu'importe le vide nul ne te raille Et tu respires seul dans ta bulle
Prince Égoïste entends cette flamme Que sent un coeur de libellule Dans un écrin velours de Dame Et tu respires seul dans ta bulle