Parfois ton regard semble crépusculaire Tu plonges souvent dans ténèbreux brouillard Le velouté d'un coucher angulaire Réchauffe guère hélas ! Le coeur de Ragnar Ses pupilles brumeuses : âtres spectaculaires Naviguent bien loin... au gré du hasard J'ai vu des rivages... tant de monts de pierres Ferraillant toujours : j'aspire au repos Villes dévastées ! Véritables cimetières M'éloigner du bruit et vivre à Oslo ! Les jugements d'Autrui : propos éphèmères Fait gage en retour d'un visage blafard ! Pavés des ruelles... un chêne centenaire Des bris de mémoires... s'éloigne le Drakkar Un silence entier. De vétustes chimères ! Envahissent ma tête, mon corps et mon Art ! Car je sais mon âme un vrai sanctuaire Prononce un souhait bien fort et bien haut ! Les elfes exauceront la lie du Mystère M'éloigner du bruit et vivre à Oslo ! Les propos impies, mensonges tubulaires Echo apaisant, nouant ton foulard Tu crois au-delà des mots, des prières Au jour qui fidèle viendra sans retard ! Ecartant ses mains : Place à la lumière ! Perlant d'arabesques, arcs-en-ciel barbares Présents dès l'instant où t'ouvres les paupières Et ainsi tu chois dans l'onde... Maestro Sens-tu la fraîcheur si lente, incendiaire M'éloigner du bruit et vivre à Oslo ! Prince Mythologie ! Pays séculaire ! Grimoire ancestral... poème du Sanglot Odin est divin...Thor brise son marteau Les bateaux, les rames, que vogue la galère M'éloigner du bruit et vivre à Oslo !