Je t'aperçois à l'orée d'un chemin Trainant une croix au bout de tes mains Tu es puni et tu dois la porter Un châtiment mais pour quels péchés? Tu constates que les hommes ne savent pas bien aimer Ils jugent, condamnent sans aucune pitié Et toi pourtant tu sais pardonner Les larmes de rages perlent sur mon visage convulsé Je sens la Haine, me retiens de crier Tu portes ta croix ô toi le condamné Je pleure en moi pour laver nos péchés...