Aurais-tu souvenance d'un pays enchanté ? Des rythmes et des danses qui bercaient notre enfance Aurais-tu oublié la cadence des fées ? Nos coeurs à l'unisson, nos jambes qui balançent
Nous courrions dans les prés en riant, en chantant Nous étions jeunes et gais à l'aube de nos vies Et pensions-nous déjà à la peur ou au Temps Qui courrait dans nos âmes insidieuses ennemies ?
Les heures et les minutes nous éloignaient déjà De nos joies enfantines, de nos châteaux-nuages Nous doutions-nous alors que nos moindres soupirs Achèveraient nos coeurs, augmentant le désir ?
Et je vois comme en rêve l'approche du trépas Je compte tes caresses, je relis ce passage "Aurais-tu souvenance de ce pays d'alors Où tout nous semblait beau, où le sable était d'or"