Il y a les nuages, il y a les bateaux, Il y a des virages, et le laid, et le beau, Et aussi des ponts au-dessus des eaux. Mais entre nous plus aucun mot, Que du silence, que tu sang ô Il y a des danseuses : papillons de satin. Il y a des soirées mais aussi des matins, Il y a des cris au travers de la gorge ! Et ce caractère que la vie te forges. Mais entre nous plus aucun mot, Que du silence, que tu sang ô Il y a l’océan dans le creux de tes yeux, Il y a mon enfance je dois lui dire adieu ! Il y a ses pensées, ses désirs capiteux. Il y a son odeur qui te rend si heureux. Mais entre nous plus aucun mot, Que du silence, que tu sang ô Il y a un tombeau, il a le repos, Il y a un rideau, il y a un défaut Mais entre nous plus aucun mot, Que du silence, que tu sang ô Il y a passerelle de perles et de dentelles, Il y a un « je t’aime » au fond de mes prunelles Si la source se tarit à cause de toi ? D’untel ? Mais entre nous plus aucun mot, Que du silence, que tu sang ô