Labyrinthe abyssal, des idiomes qui te lassent Claustrophobe existence, pluie d'ennuis nous souriant Tambours sourds, sons aphones, mélopées qui t'enlacent Des farandoles muettes, mutisme assourdissant Un écrin sinon rien... délivrer nos idées Un long pleur intérieur, un souvenir trépasse Où est donc cet ailleurs cet unique conte de fée Labyrinthe abyssal, des idiomes qui te lassent Statuettes éreintées, des regards en étain Cette beauté nous sidère, inutile mais pourtant Et ce Graal nous poursuit, devant lui tu te tiens Claustrophobe existence, pluie d'ennuis nous souriant Prenant le train, changeant de voie, tous ces détours Cela paraît solide pourtant cela nous casse Un duel monologue de nos besoins d'amours Tambours sourds, sons aphones, melopées qui t'enlacent Réalité cruelle nos rêves tous avortés ? Connaissance du filet, l'emprise tourbillonnante Nos chimères éphémères sont des demeures hantées Des farandoles muettes, mutisme assourdissant Vibration d'un concert, un battement de cil Un songe immatériel enfin se reconstruire La quête folle de nos jours : une analyse utile Accoucher de soi-même afin de s'épanouir Labyrinthe abyssal