Je m'amuse ici en ce terreau fertile Jouant avec les mots, partagant mon plaisir La phrase libertaire, le verbe bien viril Je me gausse des vers, écoutant mon délire !
J'imagine un instant que me donnant asile Les voleurs, les brigands, le matin aux aurores Auraient craint pour leur vie sauf le divin Achille Pensant qu'une sorciére leur donnerait la Mort...
Depuis ma base ancrée au fin fond de l'espace J'observe le ballet des hommes nonchalants Je souffle dans un verre, regardant ainsi les traces Que laissent les images, les visages conquérants
Je songe alors aussi au tragique roman Que la plage me conte et le vent me chantonne Cet amour de la Vie qui fît couler le sang ! Et cette victoire ici ou les nuages moutonnent