Te sauver de toi-même, cela je ne puis faire Essayer de comprendre tes habitudes changeantes Cela je ne puis dire au risque de déplaire Si ton coeur s'étouffait, je me ferais charmante Pour rompre l'anathème qui te rend si amère Sous un ciel éternel, des plumes d'anges volantes Elles se meurent en ton ventre, tes envoûtantes chimères Te sauver de toi-même, cela je ne puis faire Plonger dans un sommeil aux senteurs enivrantes Tu ignores les secrets, rongée par l'arbitraire Envie de se soustraire, devenir insouciante ! Essayer de comprendre tes habitudes changeantes Suffit-il de croire pour exaucer les prières Tanguer puis chavirer toujours si hésitante Tes yeux ensoleillés de brumeux cimetières Cela je ne puis dire au risque de déplaire Des ondes chatoyantes aux couleurs émouvantes Tu chois parmi Autrui fantôme patibulaire Où ta silhouette erre arrive-t-il que tu chantes ? Si ton coeur s'étouffait, je me ferais charmante Détachée du paraître puis devenue poussières Désincarnée enfin... à présent tu me hantes Crains-tu dorénavant cette aube crépusculaire ? Un sourire vaporeux, une démarche nonchalante Te sauver de toi-même...