Ne trouvant le repos je me décide alors A écouter vos maux qui par réminiscence Remontent jusqu’au goulot et par inadvertence Je recrache le venin coulant en moi encore
Lovée dans une alcôve, la pénombre me recouvre Sa robe de soierie sombre, boa multicolore Nimbée de brumes bleues le chevalet aurore Se tinte de mille étoiles avant qu’en vous je trouve
Dans l’Eden de vos reins la douceur aquarelle Plonger en vos jardins en humer le parfum Dans vos yeux ténébreux : les fées puis les lutins Dansent éperdus, heureux ! Mon cœur une sentinelle
Je clos la porte vraiment ensuite à pas feutrés Je descends lentement vous retrouver au parc Vôtre âme éviscérée, débandée comme un arc Le vent susurre en vous « Continuez à aimer »
Vous pouvez l’esquiver il n’en prend point offense Vouloir vous délivrer serait une inconstance !
