Et les yeux dans le vague, je me demandais alors Si je trouvais ainsi l'audace où le courage De te regarder où de te parler encor' Et si le ciel velours déchiré par l'orage
Les gouttes opales perlèrent en s'accrochant au voile Des arbres s'abondonnaient en tissant un langage Je fûs seule à entendre le grondement des étoiles Elles tombèrent à mes pieds, éteintes, inertes, en bagues
L'édredon zinzolin me fit songer à toi A l'époque sereine où l'amour existait Mais si l'éternité était une toile opaque ?
Nul doute que je saurais mettre mes pas dans tes pas Et la douceur des mots, des poèmes et des lais... Le chemin de mes bras, où tu serais monarque