A peine s’était–on embrassés elle me dit : « Veux-tu rester ici ou bien aller au lit ? Veux-tu coucher avec moi ici, sur le divan Ou aller au lit et se déshabiller avant ? ». J’étais très confus, je ne m’y attendais pas Car c’était avec elle juste nos premiers pas. « Décide-toi mon chéri, soyons adultes, T'es plus enfant, n'en fait pas un culte"! Je me conduis donc en adulte, dis sans me troubler : « Au lit ma chérie ! » et ainsi je la doublais, Ce n’était pas une femme de rue que j’avais amassée Pour briser ma solitude dont j’en avais assez. C’était une collègue , je l’aimais depuis longtemps, Toujours elle me plaisait et je la désirais tant. N’étant plus enfant, je me conduirai comme adulte , De mon amour hésitant je ne ferai pas un culte. Et me voila d’un côté du lit, nu comme un ver, Elle aussi de l’autre, on se regarde de travers. Nous voila au lit, nos corps vivement s’enlacent Et sans autre procès, très décidés, on s’embrasse. Je ne peux vous raconter ce qui s’est passé depuis, Il y eu éclairs et tonnerres mais non pas de pluie . Et bien les amis, nous sommes des adultes , Nous ne sommes plus enfants, faisons-en un culte ! Ces moments uniques ne durèrent pas à mes regrets, Longtemps ; leurs détails resteront un grand secret. Pour une raison pas claire, elle m’eut bientôt quittée. Pour une raison très claire, j’en restai hébété : A présent, quand je me souviens de nos amours, La vie pour un moment pour moi arrête son cours. Alors je me dis : « nous sommes des adultes, Est-ce la fin du monde? N'en faisons point un culte »
