Le poète s’était tu par un chagrin d’amour. Il perdit sa verve, aussi son sens de l’humour. Il n’écrivait plus que des choses banales Au service des journaux qui finissaient aux halles. Il n’avait pas d’engagement fort heureusement, Il gagnait par les journaux sa vie assez largement. Et puis il reçut une lettre un jour, Une lettre de son dernier amour. Ce n’était pas une lettre de regrets ou de nostalgie. On frappa à la porte, voilà sa muse qui surgit. Elle lui tendit la main, l’accompagnant de son sourire. Le poète la regarda et de suite se mit à rire.