« Je suis perdue, je suis amoureuse ! Que vais-je faire , je suis si heureuse ! Le sait-il au moins ? je suis si anxieuse ! Le lui dirai-je, je suis si peureuse » !
C’est ainsi que Noah sa lettre a commencé ; Elle ne pouvait pas mieux son bonheur énoncer ; Rapidement elle a sa confusion dénoncé. En quatre mots ses sentiments a annoncé.
Oh ! que j’étais confus de sa franchise ! Je ne m’attendais pas à cette surprise, J’en suis si fier, il faut que je le dise : Son aveu pour moi vaut plus que mille bises !
Je l’ai prise entre mes bras, dans ma pensée Et je l’ai entraînée avec moi à danser. En une valse ma réponse j’ai condensé Et les mots que j’ai dits étaient très osés.
« Noah ma chérie, il ne faut pas avoir peur, Tu vas peut être bientôt toucher le bonheur. Dis lui-que tu l’aimes, ouvre-lui ton cœur , Dis-lui que tu le désires, dis- le lui avec chaleur !
Ne penses pas que peut être tu te leurres ! Prends ton courage à deux mains, Noah, c’est l’heure ! Sois donc décisive et sans vouloir être voleur Cueille cet amour comme un objet de valeur !
Crois-moi, il vaut mieux essuyer un refus Que de regretter toute la vie de t’être tue Car le courage t’aura manqué, tu n’as pas pu Lui ouvrir ton cœur ou tu n’as pas voulu.
Il te faut Noah beaucoup de confiance Mais mêlée quand même d’un peu de méfiance, Garde les yeux ouverts. Par acquis de conscience Sois munie de sagesse mais aussi de patience.
Au revoir Noah, pas de châteaux en Espagne, Reste pieds à terre pour que cela t’épargne Une déception. Mais je prie que tu gagnes Cet amour. Verserons nous bientôt du champagne » ?