J’ai refait le voyage à travers vos poèmes Mes yeux cherchant l’arc-en-ciel sur Jérusalem J’ai longé la rivière de l’aube au crépuscule Transparente, aérienne comme la libellule
J’ai croisé l’écureuil, Fabienne et Eugénie En pensant à mon père, à Marine jolie J’ai pleuré doucement après la mort du merle En prenant par la main les baladins du ciel
Et du premier amour vécu au clair de lune En tenant votre main pour marcher dans les dunes Jusqu’à notre amitié au coucher du soleil J’ai compris que la vie était de sel et miel
J’ai trouvé mon pays et le moulin à vent Au gala de l’automne, le mauvis et son chant Les retours de nuit blanche vers des matins de rêves Me laissaient endormie, vaincue sur une grève
Parmi les fleurs d’ajoncs, les épines et les roses Les larmes au bord des yeux sans en trouver la cause J’ai trouvé ma noblesse au cœur des chemins creux Figeant les souvenirs dans une cage bleue
Alors mon cœur blessé partait en goélette Mon âme se paraît d’argent et de paillettes Perdue dans l’espérance d’une vie éternelle Vers d’autres galaxies comme on attend Noël
Cherchant dans Brocéliande, pour toi Réponse à la question : « Pourquoi es-tu partie ? » La réponse est venue : « Car j’ai besoin de toi Pour trouver mes racines et un sens à ma vie »
Je n’ai pas retrouvé, las ! le ballon perdu Mais je vous ai trouvé et je vous ai connu C’est un cadeau pour moi, un bonbon, une image Le cœur a ses raisons mais l’amour est mirage