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Yves DELEU

La fenêtre de ma chambre

À
la fenêtre de ma chambre, je contemple la houle des toits
Pensif comme le capitaine en son château-arrière, à chaque f
Quittant des yeux sa table à cartes contemple les sillages d
Où se perd le soleil quittant sa destinée pour la rassurante
De la nuit. Bientôt entre deux vagues à crête, le clin d’œil
Il referme la lumière en tirant derrière lui tout l'horizon
Seules deux ou trois traînées de nuages blafards allongés à
Tiennent le ciel rose encore clair afin, sans doute pour le
De laisser au soleil le temps de tracer sa couche pour la, n
C'est le moment inédit où le temps s'arrête, comme chaque
Pour permettre que, à la vue des étoiles, la lumière change
L'éternité nous joue son mauvais tour quotidien laissant cr
Qu'elle est là, les yeux grand ouverts, et en hiver, qu'en
Dans l'accord commun où, dans ce creuset des infinis, chacu

À la fenêtre de ma chambre, je contemple les masses des toit
Pensif comme le capitaine en son château-arrière, à chaque f
Quittant des yeux sa table à cartes contemple les phosphores
Où veut se retrouver, dans sa danse, la lune à la poursuite
De la nuit. Bientôt entre deux lignes tracées à la craie, vi
Les ombres relâchent peu à peu leur emprise sur les aussière
Qui projettent leur ombre croissante telles les griffes du n
Pour se saisir des voiles moirées effilochantes arrachées du
De la souveraine des ténèbres.
Enfin alors triomphant le jour paraît :
Le capitaine, alourdi des quarts accumulés, s'abandonne à l









Yves DELEU
Avenue Louise, 501, boîte 4,
1050 Bruxelles.