Ses longues mains creusent la lumière Au moment où elles portent Schubert Et devant son visage se tient sa voix Elle sculpte l’air en d’irisantes sagas.
La nef allège fend une chaleur ourlée Où le bonheur d’entendre est mêlé À la souffrance du sentiment d’aimer La seconde prend valeur de l’éternité.
Ses longues mains sculptent la musique Et volent au rythme de ses émotions Lorsque la lumière plonge sur l’odalisque À travers les longues phrases de la partition.
Un fourreau aventurine, un doux balancement Du feu dans la voix des yeux de diamant Les notes s’enroulent dans sa coiffe sertie Le rêve est là, au mât de la vigie..