J ’aime l’ivresse au contact du corps de la femme, La douceur de cette peau d’où on sent naître l’âme. Fardeau léger, que je caresse au rythme de mes sens, Qu’elle me rend à la mesure pleine de son cens J’ai la vraie ivresse du sentir du corps de la femme. L’invitation au voyage que tendent ces jambes à l’âme, Le court périple où l’infini prend alors tout son sens, C’est sur sa peau que les parcours culent en cens. Dans l’ivresse des mouvements de ce corps de femme, Je laisse bercer tout mon être en ce feu et mon âme Me conduisant toujours en cette vertigineuse absence, Où plus rien ne compte, ni l’univers, or des gestes le cens. Surmontant dessus cette ivresse au corps de femme, Je viens aux sommets auxquels peut aspirer l’âme D’où je déboule en force dans notre singulière présence Qui à force d’être deux en termine toujours le cens.