Vent fort, force de l’air, galop des cieux, Peur du bourgeois, espoir du fermier Tu amènes beau temps et nuées Ta course martèle les arbres Échine la brousse en gémissant Ton feu emplit l’espace dur Et tamain relève l’herbe couchée Doucement, tendrement, lentement Pour lui offrir de nouveau tes dons
On voit de l’horizon à l’ouest Se précipiter masses compactes Tes troupes blanches, noires brises Ocres, rouges, tant qu’à la fois Leur charge ébranle l’air tout tremblant Auprès des murs de brique rouge Des mains de ses vaillants compagnons. L’onde pressée devient visible L’alentour recule et s’évapore.