C’est un petit sentier qui serpente Entre les buis, les charmes en fleurs La chapelle de l’Alouach luit dans la splendeur Sur les chemins de traverse tu restes élégante
Je parcours l’horizon, les champs sont verts Entre les joncs, les chênes endormis, les chœurs, Les merles moqueurs jouent un air de Prévert Sur les sentes, les parfums exhalent la douceur
Les courbes et les détours sur les sentiers s’étalent Des chemins creux se forment, ombres des corps suaves Les sens en pleurs, tes caresses sentent le goût du poivre Sur ta peau bleue l’eau coule tumultueuse étale
Je reste en toi dans le sillon De nos ébats les cotillons S’élèvent encore fines secousses Dans la passion la vie est douce