Quelques atomes crochus sont disposés dans la cornu Une mobylette pétarade immobile sur le bitume, nue Vils et veules, les sons décrivent des arabesques folles Les molécules atones se projettent sur les consoles
Ambiance détrempée, ambiance des tropiques Ton ventre immaculé, doucement dandine Ambulance ambidextre, ambages citadines Ton corps ascète, ranime les parfums lubriques
Quelques grains de café dispersés dans la foule Un moulin plantigrade poussif broie de la saoule Viles et jeunes, les ondes se renvoient en écho Les danseurs bruns se pâment sur les plateaux
Et toi tu mandibules en mendigote Tu redis oui en redingote Tu m’affabules maligne en caraco Tu te dévêts si belle, sirop des hauts Vestibule, en ligne ravigote
De ton soutien-gorge, tes seins pointus s’envolent bombés Tu me soutiens, dessin d’un sucre d’orge, d’un plis bandé
Justaucorps. Juste dessein torride, aux parfums vertueux, Pourpoint retord, Dévêtu d’or, les habits s’ombragent défectueux
Je ne serais point sage, le corps à ses usages. Antre du torero Laisse moi entrer dans ton corps sage. Arène brasero