Mes mains s’attardent satinés d’encre folles Sous tes reins, tu presses épice ma langue colle Chaloupée tu embarques vers d’autres farandoles
Assaillie, au mouillage, tu tangues dense inassouvie Marinade des matinées, herbes fleuries épanouies Moussue les doigts embrase l’esquisse dépolie
Ensablée, les pieds s’enterrent, doucement appesantis Dorsales des pas perdus, paladin paginé d’empathie Cisèle le vent rose cirrhose, de parfums engloutis
Recèle d’heures parsemées, détissées à tisons Emmêle-moi, entoile tes voiles étoiles à toisons Le miel s’englue coulant, caravelles à foisons
Extra systole, les cœurs trapèzes un à un s’effilochent En martingale déjouée, s’encochent les flèches croches Ame en atoll, l’écorce cimaise de l’aube liée s’enroche.