L’art gît sur la pierre et l’or racle des fonds séditieux. L’âme à blanc, tu t’enrichis aux frontières du Pérou Nécropole orpailleur des armées à genoux L’eau claire réfléchit l’amour cristal insidieux.
Comme un fou tu plonges dans l’Ève naissante Les parfums sulfureux essence codex sanskrits Subodore ta peau musquée, parchemin manuscrit. Tu t’abandonnes aux joies désirées adolescentes
Rejaillit en toi, la pierre aux milles couleurs Le grenat digne, gemme à la folie sang ducat L’aimée essaimée d’émeraudes, rubis d’ailleurs. Fuse alors l’éclair lance-pierres, des lunes baccarat
Il pleut des lumières lucioles sur ton cœur Eole Vent des sables mouvants, bises marines écarlates Courant d’ondes ailées, tricoté d’herbes folles Emmailloté, les maillons fruits de passion éclatent.