Elle avait remis du bois dans la cheminée. Ses doigts gourds Elle porta la bûche au dessus du foyer Ses doigts lourds Elle rassembla les brindilles éparpillées Ses mains pleines Elle craqua une allumette phosphorée Ses mains tiennes
Magicienne
Dans l’âtre crépite les sentiments éthérés. Sa bouche bée Se consument importunes en overdose Ses lèvres closes S’envolent volutes, les passions immortelles Ses lèvres dentelle Dans la fumée bruisse les vapeurs intoxiques S’envolent en souvenirs, les projets ludiques Son corps sage
Amour en cage
Elle jeta un peu d’huile sur le feu Son corps bleu Elle déplia ses long cheveux Referma le livre Se recoiffa Elle laissa la bûche sans odeur S’envole cette douce torpeur L’ incendie maîtrisé.