La nuque file lisse sur l’âme rasoir de mes délices
Un corps sèche en transe sous les limites tamaris. Lasse de piques dans tes cheveux, tu sens sonner Tes rousses pies qui jacassent volubiles, volubilis. Irisé mes doigts s’accrochent vague, s’écartent, tissent Marécages des toiles nébuleuses, verts, tiges innées. En cuir la tourbe étoupe, ébène offert, rouge lisse,
Etoffe tes zones. Héraut des joutes de Mai, lice. Ton parfum enivre mon corps d’hier, mont dulcinée. Reine, effile-moi, enlace-moi près des sommets qui dévissent Empale-moi sous tes ongles verts, alanguis, longues hélices, Inassouvie accroche-cœurs, acrostiche, fil dame métisse Nattes éparses, soleil de mes nuits, volupté volage Ton suspendu, jouvence des temps d’art anthropophages. Etale, l’écorce brûle encore, amphore sous les cordages.