Du haut de la montagne, on voit les blancs flocons Tournoyer en riant, envol de papillons : Destins éphémères, qui blanchissent le sol La terre et les arbres ; des papillons, le vol.
Petit à petit, lentement mais sûrement, Ces petits lutins blancs, blanchissent le paysage. Ils se pressent et s'empressent en dérobant Les couleurs que l'automne avait mis au visage
De cette madone qui maintenant s'assoupit, Goûtant enfin, sans scrupule, à ce doux répit. Et mon âme, comme cette vierge de paix
S'immacule soudain et aspirant au repos, S'endort tièdement dans le duvet épais Que les papillons ont mis autour de ma peau.