Le dos flottant des algues d'océan L'insondable amertume des vagues de dunes Je réprimande le cormoran Aux effluves éhontés de senteurs marines.
Je dévide de mes mains le cocon Entoure de mes bras l'horizon Ma place n'est pas ici sur cette terre Ni dans les airs, ni dans la mer.
Il est une musique chère à mon âme Une berceuse d'antan Murmurée par cette femme Qui me consolait enfant.
Le souffle puissant des vagues et du vent Les embruns salés aux couleurs du blanc L'insondable absurdité du monde disparait Dans le coucher flamboyant d'un soleil qui brait.