La guerre sentait l’huile des chars et le sang noir des mort La guerre se goûtait comme un citron mordu aux dents Et des sirènes tourbillonnaient tout autour de nos têtes Oh, démons des armées, en mitraille haletant !
Le souffle chaud des bombes exhalait son haleine fétide J’ai vu de nos maisons tousser dans l’âcre odeur bruyante Et cracher leurs parois tel un poumon putride Oh guerriers des malheurs, que nourrissent les fientes !
Hors, le silence des flammes les couvrait d’ombres fières Et les champs alentour rougissaient du martyre J’ai vu des hordes nues violer l’agonie de nos mères Oh, paix du déshonneur, que mon âme toujours veut maudire !