Longtemps tu as cru savoir qu’il ne suffisait pas de croire Qu’il fallait servir ton Dieu et l’aimer par-dessus tout Longtemps tu as cru que par-dessus tout c’était par-dessus l Par-dessus les hommes tes frères par-dessus les hommes qui o Par-dessus ton père et ta mère par-dessus ton épouse et même Longtemps tu as cru que tu devais servir aimer Dieu par-dess Oh combien tu es naïf et comment tu raisonnes Comment tu raisonnes comme un petit enfant Comme ta tête n’est pas plus vaste que celle de tes enfants Combien ton cœur n’est pas plus gros que celui d’un pigeon d Ces colombes blanches qu’on lâche sur un parvis laïque Ces oiseaux sans cervelle ou si peu qui prennent leur envol Dans les fêtes de la République Oh combien tu es naïf et comment tu raisonnes comme un imbéc Tu croyais que la bonté était dure comme la roche Tu croyais que la bonté était féroce Dure et brillante transparente comme le diamant Tu moquais la bonté mièvre la sensiblerie Crétin que sais-tu de la bonté Et que sais-tu de la médiocrité Ton dieu était une idole ton dieu était un dieu éteint Tu lui portais des fleurs comme un édile aux pieds du monume Oh comment as-tu pensé que l’aimer ainsi c’était le servir Comment as-tu pensé que servir Dieu ce n’était pas servir le Et comment ton cœur s’est-il refermé au point de croire ains Aimer Dieu de cette manière Qu’aimer Dieu ce n’était pas aimer les hommes Qui te l’a dit Qui t’a enseigné cela Ce n’était pas l’Eglise Ni les saints ni la prière Ni l’Esprit ni le Fils au sacrifice Ni Dieu le Père Ce n’est que toi ../..