Maître corbeau sur son arbre perché, Ne glandait rien de toute la sainte journée. Gentil lapereau en mal de connaissance Sur le chemin bio de la flore découvrait les essences. Percevant sur sa haute branche, le noir volatil Qui, il est vrai, baillait aux corneilles, En ce beau dimanche, d’un bon preste et agile, Au pied de l’arbre résidentiel, Petit cul blanc au profil adorable Instantanément, débuta la palabre : « Hé! Dit l’oiseau, que fais-tu tout là-haut? « Je ne glande rien, tel es mon passe temps ». « Tu ne glandes rien! Et est-ce amusant? » « Pour sur que oui, jamais je me m’ennuie. Le pour bien pesé, , je le confesse, À ne rien glander, j’ignore tout du stress. Mais qu’attends-tu donc pour faire comme moi? Au pied de mon arbre assis-toi, Et tant que tu le pourras De tous les glandeurs devient le roi ». Conquis par ces mots, crédule lapereau, Sans le moindre soupçon en cette morne saison S’allonge de tout son long, au pied du tronc. Survint alors un renard affamé Qui ne se fit pas prier pour n’en faire qu’une bouchée.
Moralité En ce bas monde, si tu ne veux rien glander Mieux vaut pour toi, être haut placé.