J’étais seul dans la rue où me guidaient mes pas. J’allais, sans savoir où : cela importe peu Lorsque le soleil brille et que le ciel est bleu . Quand soudain s’égrenèrent les tristes sons d’un glas ...
Ô Dieu ! Quel bruit fait donc la chanson du trépas !! Bientôt un corbillard apparut à mes yeux : Pas de fleurs ni de suisse, c’est pour un miséreux . Derrière, quatre personnes . Elles ne pleurent pas .
Le vieux cheval osseux qui traîne avec effort Le chariot funèbre où est placé le mort Avance lentement . On dirait qu’il s’endort ...
Comme il fait froid soudain, les arbres remuent fort ! Le glas qui retentit me pénètre et me glace ! Quel jour faudra-t-il donc qu’à mon tour je m’efface ?