Le Bonheur est si calme… Il suffit d’écouter Le doux chant d’un oiseau. Mais tu ne l’entends pas, Au milieu du vacarme Qui te rend presque fou Et ce poison qui hurle : « Prends-moi, encore, encore ! »
Le Bonheur est si beau… Un rayon de soleil, Une lueur qui filtre A travers les persiennes. Mais tu ne peux le voir, Au milieu du brouillard Qui envahit ta tête A chaque enivrement.
Le Bonheur est si proche… Tu l’as touché du doigt… Un peu trop brusquement, Il a dû prendre peur ! Il faut l’apprivoiser Doucement, chaque jour, Ne pas l’effaroucher, Il est bien trop fragile.
Apprends donc à l’aimer, Vraiment, du fond du cœur. Quand il aura compris Que tu lui veux du bien, Il se fera câlin, Tendre et drôle à la fois, Il te donnera son cœur, Sa force et son espoir.
Le Bonheur est si simple… Ouvre tout grands les yeux, Epie chaque murmure, Attends qu’il te revienne. Ne crains pas de le perdre Si tu ne le vois plus, Il se tapit dans l’ombre Quand il sent le danger.
Mais il est là, tout près, Il n’attend qu’un seul signe. Il guette ton sourire, Et quand tu l’étreindras, Tu verras le soleil Même les jours de pluie, Tu entendras l’oiseau Qui chantera pour toi !