Tu es là
Tu es là, près de moi, chaque jour, chaque nuit,
Je ressens sous ma main chaque grain de ta peau,
Tes bras qui m’enveloppent, le souffle de tes lèvres
Et je respire encore le sublime parfum
Du corps que j’ai aimé dès la première étreinte.
Mon cœur s’est embrasé avec une telle violence
Qu’il ne m’a pas laissé le temps d’ouvrir les yeux.
Je n’ai pas réussi à lui dire de se taire,
Comme si de mon corps il s’était échappé.
Tu es là, près de moi, dans ma tête, dans mon coeur,
Tu prends toute la place, tu coules dans mes veines,
Je m’abreuve de toi, jusqu’à en être saoule,
Je m’enivre de toi, je brûle de tous tes feux.
Quelle est donc cette empreinte qui s’est comme infiltrée
Au fond de ma mémoire, tout au creux de mon être ?
Tu me laisses sans force, je ne sais plus qu’aimer,
Me noyer dans tes yeux, me fondre dans tes rêves.
Tu es là, tout en moi, rien ne peut t’éloigner,
Pas même la distance, je ressens chaque instant
De tous nos abandons, la tendresse et la fougue
De nos corps qui s’enlacent, nos cœurs à l’unisson.
J’aime jusqu’au moindre de tes gestes et sourires,
J’aime aussi ton regard posé avec tendresse
Sur mon visage offert, la douceur de ta peau
Qui me fait tant vibrer et frémir de bonheur.
Tu es là, contre moi, de l’aube jusqu’à la nuit,
De la nuit à l’aurore, je ressens ta présence
Et l’absence n’est rien puisque tu es en moi,
Je t’aimerai plus fort encore de jour en jour,
Et peut-être, qui sait, jusqu’à la fin des temps…
