Ce cheval bondit, étalon d’or, Blesse mon cœur d’éclairs troubles. Cette biche blanche, lune incessante, Se cherche au zénith d’un jour aux étoiles lointaines. Ce lièvre de rubis bondit dedans sa cage Trop petite, trop petite ! Et l’immonde absence broie Le ventre encore si tendre. Mais il y a tant à faire : L’homme, l’homme de pierre, Gravissant peu à peu l’escalier de lumière, L’homme lucide dit : « Fini ».
Reste un pantin de bois Et l’immense douleur.
1976-08-07 ; Jena (RDA) Sur la mort de mon père (2005-01-01)