Mon espoir vient s’étendre à coté de ta nuit Moi, je suis la lumière, toi l’ombre vide, à demie. Mon jour-ciel bleu lit dans tes yeux, le remord ivre Des mots cachés et des secrets que le cœur givre.
Ta nuit va, s’approche, vit côtoyant ma lumière : Elle efface le gris et le vide d’hier Elle caresse le plein du clair et du possible Elle respire adoucie le calme du tangible.
Ta nuit n’est plus angoisse, elle est consolation ! Elle est l’écho du jour, le nouvel embryon : Elle est forte, elle est sûre, elle est prête Et elle s’unit en moi dans sa lumière muette.