Loin de toi, Je confesse mes péchés Pour dire la vérité qui m’a vue tricher Entre les parois du confessionnel en bucher Je verserai mes larmes non encore séchées
Loin de toi,
Toute fibre de soleil sera infranchissable Sera cendres noires d’un volcan intraitable D’un chagrin profond je rejoins mon couffin Au bout de l’horizon, à la rencontre de ma fin Loin de toi !
Les mers de l’enchantement deviennent pales Troublées tel un hamac, écumantes et sales. Balayées d’un vent âpre ; de saveur mistral.
Ou nager !
Si ce n’est tes fontaines arrosées de pétales.
Loin de toi !
J’ouvre d’une main limpide , douce et pure. Toute page, boucanée non encore fanée Par l’amour qui nous lie, par son usure. Qui m’effrite comme du sable tamisé.
Je donnerai mes larmes goute à goute. Pour de l’eau, j’en remplirai la voute Maudite soit elle, qui enterre et dorlote. Ces beaux moments, que le temps tricote.