Vivre à l'abri de ton sein, Tel est le vœu de mon âme. Ta douceur est son dictame; C'est donc à dessein Qu'elle t'aime et te déclame Le chant du vieux mélodrame Ecrit par un sort malsain.
Dans tes bras, luirait la flamme Du cœur qui réclame, Le bel amour, pur et sain.
Prier, à tes pieds, madame Point ne me diffame ! J'en ferais mon traversin.
Quitter ce gouffre assassin Où la froideur me rétame, Vers ton îlot, je le clame; Non pour un larcin, Mais afin qu'en toi s'enflamme La vie. O ma noble dame, Serais-je ton fantassin ?
Vivre à l'abri de ton sein Tel est le vœu de mon âme. Ta douceur est son dictame C'est donc à dessein Qu'elle t'aime et te déclame Le chant du vieux mélodrame Ecrit par un sort malsain.