Flor, un beau soir, m'offrit une feuille d'érable. Le mot qu'elle portait fit l'Atlas s'embellir Obligeant la saison lugubre à se remplir Rêveusement de fleurs, en vue d'un agréable Moment chargé de paix afin de l'accueillir En muse fredonnant l'hymne qui fit jaillir Des vers en or dédiés à son front louable.
Faisant fi de la mer et du vaste océan, Les âmes, en plein vol,dégustèrent l'étreinte Onctueuse à loisir.Pour en graver l'empreinte Regorgeant de bonheur au rose éblouissant, Med qui avait pleuré, longtemps, sa fée défunte En vint à caresser la plume qui tut sa plainte Dans l'encrier retrouvant sa fraîcheur d'antan.
Fruits de l'amour sans fard, ces poèmes sincères Louent la beauté de ce regard hypnotiseur Obnubilant l'esprit pour embraser le cœur. Rimer ce sentiment, c'est briser les frontières. Mètre ou pied, les mesures n'ont plus de valeur. Ensemble on est grâce à ce bijou charmeur Détruisant par son éclair toutes les barrières.
Flor, poétesse au verbe imbu de volupté, Le chantre, serviteur de tes réjouissances, Orné de ton prénom prête mille allégeances Remerciant ce jour où rien ne fut occulté. Maîtresse au franc parler balayant les souffrances, Edifiant l'espoir, bannissant les errances, Daigne ces courts et humbles septains accepter .