Loin de tes cils aux doux éclairs, Mon âme en peine se lamente. Privé du parfum de tes chairs, Mon coeur, de chagrin, se pigmente.
Aurais-tu fui mes vieux mohairs? J'en ai peur; ce qui me tourmente! Loin de tes cils aux doux éclairs, Mon âme en peine se lamente.
N'étais-je pas, parmi mes pairs, Le plus beau, malgré la démente Fougue qui gâchait mes ans clairs? Grâce! Ne sois pas inclémente ; Loin de tes cils aux doux éclairs, Mon âme en peine se lamente.