Un soir d'été ,alors que je rongeais les ans , Un éclair déchira la nuit de ma baraque. Je vis cet angelot me tendant sa matraque En ordonnant: "chasse la haine de tes flancs! "
L'outil en main , je dus déployer maints ahans Pour éteindre la flamme dont la suie opaque Avait noirci mon cœur ...A la dernière attaque Je démolis ce mal , puis quittai ses étangs .
Le bel éclat sourit , en m'offrant une rose . "L’amour ,le vrai , dit-il , est un poème en prose Chanté par ta muse au sommet des monts en fleurs."
Je l'atteignis d'un vol; elle était là , radieuse Les bras ouverts caressés par mille senteurs . Finis les temps maudits et leur caverne odieuse.